L'eau et les rêves

Spectacle de poésie et musique

Avec Brigitte FOSSEY, comédienne

Gérad GASPARIAN, pianiste

Le public est invité à une « croisière » méditerranéenne, à travers la Grèce, l’Italie (Les collines d’Anacapri, Les danseuses de Delphes de Debussy, la Barcarolle de Chopin), et les côtes normandes (La cathédrale engloutie du même Debussy)

 

« L’eau et les rêves »… quel beau titre choisi par Brigitte Fossey, elle-même l’ayant puisé chez Gaston Bachelard, pour un spectacle poésie et musique, ouvrant la porte à un large choix de répertoire. Et pour cause : « Par moments, l’eau s’agitera jusqu’à la tempête, et le rêve se transformera en cauchemar » selon ses propres dires. Ainsi, les deux bicentenaires Chopin et Schumann sont largement "exploités" lors de ce spectacle, mais pas seulement - Debussy et Liszt font également leur apparition, sous les doigts du pianiste et compositeur Gérard Gasparian.
Côté poésie, Bachelard, bien sûr, mais aussi Verlaine, Hugo, Baudelaire, Rilke, Homère, Lamartine sont lus par Brigitte Fossey.

Les deux artistes ont délibérément choisi de ne pas systématiquement « coller » à une musique « le » texte qui lui convient, communément admis, de la même époque, et dont l’auteur qui a forcément côtoyé le compositeur, a inspiré ce dernier pour sa pièce ! Non, ici un texte peut seulement suggérer, de près ou de loin, ou parfois même s’opposer à la musique qui va suivre, créant ainsi la rencontre de l’inattendu, le dialogue du dépassement… l’un révélant en quelque sorte les multiples plis et replis de l’autre.

Le public est invité à une « croisière » méditerranéenne, à travers la Grèce, l’Italie (Les collines d’Anacapri, Les danseuses de Delphes de Debussy, la Barcarolle de Chopin), et les côtes normandes (La cathédrale engloutie du même Debussy).

En préambule du spectacle, un large extrait est lu de « La Parole de l’eau » de Bachelard, questionnement philosophique, entrecoupé au piano de très brèves allusions improvisées ici et là aux musiques qui vont suivre, ou celles, à regret, que l’on n’entendra point, en guise d’échantillons sonores tournant dans l’air du soir, comme dirait Baudelaire…






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